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PYROMANES, PYROPHILES ET INCENDIAIRES : LE VERTIGE DU FEU
André Fabre 2012
La pyromanie peut définir comme une impulsion subite d'allumer un feu, apaisant ainsi une tension intérieure : il faut ainsi distinguer les pyromanes des pyrophiles qui tirent une gratification directe au spectacle du feu et des incendiaires qui allume intentionnellement un incendie.
Le but de cette présentation est de montrer, à travers les patrimoines de la mythologie, la littérature et beaux-arts, cette fascination pour le feu a toujours été présente depuis les débuts de fois.
La mythologie nous montre de nombreux exemples de la fascination pour le feu: Prometheus, Vulcan, Herostratus.
Dans la Littérature: parmi beaucoup d'autres exemples, nous faisons référence à Tite-Live montrant l'utilisation du feu faite comme stratagème par Hannibal, Tacite ("Le Grand Incendie de Rome"et Jean de Joinville ("Le feu grec ") mais aussi à des ouvrages majeurs tels que Le nom de la rose (Umberto Ecco), Guerre et Paix (Tolstoï) et Jane Eyre (Charlotte Brontë),
Dans les arts plastiques: nous présentons plusieurs chefs-d'œuvre, parmi lesquels Incendie de Rome par Hubert Robert, Le Grand Incendie de Londres et Jérusalem mis à feu en l'an 70 par David Roberts, ainsi que Incendie du quartier Saint-Jean à Québec, par Joseph Légaré.
Parmi les opéras, devraient être mentionnés la Khovanshchina, chef-d'œuvre de Modest Petrovitch Moussorgski (1872) et, au cinéma, The fireman(Charles Chaplin) (1916), Fury (Fritz Lang) (1936) et Fahrenheit 451 (François Truffaut) (1966)
De tous ces exemples vient l'idée que la fascination pour le feu est incrustée au plus profond de l'homme, révèlant, au-delà de toutes lois actuelles, certains des cotés les plus sombres de la nature humaine.
a.fabre.fl@gmail.com
Date de dernière mise à jour : 04/08/2013
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